30 octobre

(5 références)

 

  St Marcel le centurion (IIIème siècle)

icône contemporaine

Originaire de la Galicie, il s’engage comme soldat dans une unité basée à Tanger (Maroc actuel), puis il est rapidement promu au grade de centurion. Il épouse une jeune fille prénommée None et douze enfants naissent de cette union. Après avoir entendu un prêche de l’évêque Décence, il se convertit au Christianisme, ainsi que sa femme et ses enfants. Pendant les fêtes organisées en l’honneur de l’anniversaire de l’empereur Maximin, alors que les troupes sont toutes rassemblées, il refuse de sacrifier aux idoles, se déclare Chrétien, et enfin retire son équipement militaire et le jette aux pieds des dignitaires présents : « Que maudit soit ce métier qui m'oblige à tuer et m'empêche d'être tout au service du Christ. » Traduit devant un magistrat, il persiste dans sa détermination et après un cours procès il est condamné à être décapité.

  Ste Suzanne de Géorgie (+v.475)

icône contemporaine

Sa vie, rédigée en 480 par son confesseur Jacques de Tsurtav, est le plus ancien monument de la littérature géorgienne. Fille du général arménien St Vartan qui fut tué lors de la bataille contre les Perses en 451 à Aravir, elle fut mariée au prince géorgien Varsken de la région de Khartlie. Son époux renia sa foi chrétienne et adhéra à la religion mazdéenne pour plaire au roi des Perses et obtenir plus d'influence. Sousannik (Suzanne) se retira hors du palais. Lors d'un repas avec son mari, celui-ci la couvrit d'insultes, la jeta à terre et la frappa. Puis il l'enferma dans une cellule avec une lourde chaîne. Quelques mois plus tard, au lendemain de Pâques, il ordonna de la battre de trois cents coups de verge puis il l'enferma dans un cachot sans lumière où elle resta ainsi durant six années. Elle y mourut, malade et purulente, mais rendant grâce à Dieu d'avoir conservé sa foi.

St Feuillen (VIIème siècle)

icône contemporaine

Frère des Sts Irlandais Fursy et Ultan, St Feuillen (Faelan, Foillan, Faillan ou Pholien) est né vers l'an 600 sur l'île d'Inchiquin qui se trouve sur Le lac Corrib à l'ouest du Connemara en Irlande. Lorsqu'il devint adulte, il quitte l'Irlande avec ses deux frères pour évangéliser l'Angleterre. Deux ans plus tard, on le retrouve pour les mêmes raisons en France. En 650, il arrive à Nivelles (ville de l'actuelle Belgique) où il fait la connaissance de l'abbesse Ste Gertrude qui lui fait don d'une terre sur l'actuelle commune de Fosse-la-Ville afin d'y fonder un monastère. En 651, il doit faire un voyage en France et en profite pour passer par Nivelles afin rendre visite à Ste Gertrude. Il continue sa route et quelques kilomètres plus loin, il se fait attaquer lui et ses compagnons par des brigands qui les détroussent et les tuent. Feuillen est décapité et ses restes sont enterrés dans une porcherie. On ne trouvera son corps que quelques mois plus tard et il sera rammené à l'abbaye de Nivelles. Sur le lieu du meurtre, on érige une croix puis, vu le nombre de pélerins, on construit une chapelle appelée "chapelle de Sénophe". Ce lieu deviendra but de pélerinages pendant plusieurs siècles.

  Ste Hélène d'Anjou (+1276)

fresque serbe, Gracanica, XIVe

Née dans le Val de Loire, de la famille du roi de Sicile Charles d'Anjou, elle fut mariée au roi de Serbie Uros I pour des raisons d'alliance. Elle fut une bonne reine, une bonne épouse et une bonne mère. Deux des fils furent des saints : St Théoctiste et St Miloutine. Elle fit régner la concorde entre ses fils, se consacra à la défense de son peuple et accepta que son époux abdique son pouvoir royal pour devenir moine. Elle-même, tout en restant dans son palais royal, mena une vie simple. Quelque temps avant sa mort, elle rappela à son fils le roi Dragoutine : « Tu es aujourd'hui ici et demain on ne sait où, aujourd'hui monarque et demain sujet, aujourd'hui opulent et demain misérable. »

 

  Bx Ange (+1739)

 

Originaire de la Calabre, Luc-Antoine Falcone hésita beaucoup avant de devenir religieux. Bel exemple de persévérance, par trois fois, il entra chez les Pères Capucins puis en sortit. Mais dès qu'il eut fait ses premiers voeux sous le nom de frère Ange, il se lança sur le chemin de la perfection. Prédicateur, il préparait ses sermons avec beaucoup de conscience dans les premiers temps, mais, au moment de les prononcer, il perdait la mémoire. Il comprit alors que c'était là volonté de Dieu et se mit à lire, relire et méditer les Saintes Ecritures. Tout spontanément cette méditation incessante enflammait ses paroles, communiquant aux autres les sentiments spirituels dont il avait été pénétré par elle. Ses extases devinrent fréquentes et jusqu'à sa mort il répétait « Oh ! qu'il est beau d'aimer Dieu ! » et c'est ainsi qu'il rendit tranquillement son esprit.

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