5 octobre

(6 références)

 

  Ste Charitine (IVème siècle)

 

icône contemporaine

Une esclave chrétienne martyre sous l'empereur Dioclétien. Pour lui faire honte, on lui rasa d'abord la chevelure et on lui écorcha la peau de la tête. Elle connut d'autres tourments, fut même condamnée à être outragée dans une maison de prostitution. Mais le Seigneur lui épargna cette épreuve et elle rendit son âme à Dieu avant d'y être enfermée.

 

 

  St Hymetière (VIème siècle)

 

icône contemporaine


Il était moine et venait de l'abbaye de Condat (future Saint-Claude), souhaitait établir un ermitage. A sa mort, on construisit une chapelle sur sa tombe qui ne tarda pas à devenir un centre de pélerinage.
La cité adopta le nom de son fondateur, Saint-Hymetière, et une superbe église romane au clocher octogonal érigée aux XIe et XIIe siècles lui fut consacrée.

 

acathiste composé en son honneur, voir :

http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/2008/10/

acathiste-saint-hymetiere-du-jura.html

St Grégoire de Chandzoe (+861)

Icône géorgienne contemporaine

De famille noble, il fut adopté par sa tante, l'épouse du prince Nersès de Karthélie en Géorgie centrale pendant que son époux était prisonnier à Bagdad. Elevé à la cour, St Grégoire étonnait tous ses proches par ses capacités intellectuelles, sa connaissance des Saintes Ecritures et le don de parler de nombreuses langues étrangères. Sous la pression des princes, il reçut l'ordination sacerdotale, mais quand il apprit qu'on voulait aussi le faire évêque, il s'enfuit en Adjarie, au sud de la Géorgie au monastère d'Opiza. Soutenu par un seigneur de la région, il construisit d'autres monastères et soutint le prince Ashot dans son mouvement de résistance au joug musulman en cette partie sud-ouest de la Géorgie. L'un de ses moines devint primat de Samstiskhé et un autre catholicos de la Géorgie. Mais St Grégoire resta toujours un humble moine.

Ste Méthodia (+1908)

fresque contemporaine

Elle pratiqua l'ascèse dans l'île de Kimolos en Grèce, après avoir été mariée. Devenue veuve, elle se retira dans une petite cellule. Elle n'en sortait que pour communier aux Divins Mystères dans l'église voisine, aidant les pauvres qui venaient vers elle pour un réconfort spirituel ou corporel. Elle s'endormit en paix pour rejoindre le Seigneur à l'âge de quarante trois ans.

 

 

Ste Faustine (1905-1938)

Icône contemporaine

Hélène Kowalska est née en 1905 dans le village de Glogowiec en Pologne, la troisième des dix enfants d'une famille d'agriculteurs pauvres. Elle sent un appel à la vie religieuse dès l'âge de sept ans. À quinze ans, après seulement trois ans d'école, elle commence à travailler pour aider sa famille. À cette époque, elle sent la vocation et est persuadée que Dieu lui-même l'appelle à devenir religieuse. A cette époque, elle eu une première apparition de Jésus, sous la forme du Christ souffrant. Hélène part pour Varsovie et tente d'être admise dans plusieurs couvents de la capitale, pour être à chaque fois refusée. Finalement, elle est admise au couvent de la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à l'âge de vingt ans. Elle y prononçe ses vœux le 30 avril 1926, et prend le nom de sœur Marie Faustine du Saint-Sacrement. Elle raconte qu'elle a vu le Christ et Marie à plusieurs reprises et qu'elle leur a parlé. Par la suite, la future Ste Faustine écrit dans son journal que Jésus lui a révélé ce qu'elle devait faire : propager la dévotion envers la Miséricorde de Dieu. À Plock le 22 février 1931, Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc, comme le « Roi de la Miséricorde divine » : Sa main droite se levant en signe de bénédiction et l'autre touchant le vêtement sur la poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, l'un rouge, l'autre blanc. Se conformant aux ordres qu'elle dit avoir reçus du Christ, Faustine fait peindre une représentation de cette vision. Avec l'aide de son confesseur, elle entreprend la mission confiée par Jésus lors de ses apparitions. Elle distribue à Cracovie et à Wilno des images devant lesquelles les gens commencent à prier. Elle écrit ensuite un journal intime, malgré son peu d'instruction. Elle tente vainement de trouver une « Congrégation qui proclamât la Miséricorde de Dieu envers le monde et l'obtînt pour le monde par ses prières », mais ne reçut jamais de son couvent la permission de le quitter. En 1936, Faustine tomba gravement malade, sans doute de la tuberculose, et fut transférée à l'hôpital de Pradnik. Elle passa beaucoup de temps en prière, récitant le chapelet de la Miséricorde divine, et priant pour la conversion des pécheurs, jusqu'à sa mort.

Bx Alberto Marvelli (1918-1946)

 

Alberto Marvelli naît à Ferrare le 21 mars 1918, il était le deuxième de six enfants. Il grandit dans une famille où la piété se conjuguait avec l'activité caritative, catéchétique et sociale. Dans sa jeunesse, il fréquenta le Patronage salésien et l'Action catholique, où sa foi se développa à travers un choix décisif : « Mon programme se résume en un mot : la sainteté ». A l'Université, il mûrit sa formation culturelle et spirituelle dans la FUCI, et choisit comme modèle Piergiorgio Frassati. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il travailla pendant une brève période dans les usines FIAT de Turin, ayant été exempté de l'armée car trois de ses frères se trouvaient déjà au front. Lors de l'occupation allemande de l'Italie, il rentra chez lui, à Rimini, où il décida de remplir son devoir d'ouvrier de la charité. Après les bombardements, il était le premier à venir en aide aux blessés, à encourager les survivants, à assister les mourants, et à dégager les personnes prisonnières sous les décombres. Il distribuait également aux pauvres tout ce qu'il réussissait à réunir. Il allait chez les paysans et les commerçants pour acheter toutes sortes de denrées alimentaires, puis il chargeait sa bicyclette et se rendait dans les maisons où régnaient la faim et la maladie. Parfois, il rentrait chez lui sans chaussures ni bicyclette. Au cours de l'occupation allemande, il réussit à sauver de nombreux jeunes de la déportation. Il ouvrit des wagons déjà scellés, libérant ainsi des hommes et des femmes destinés aux camps de concentration. Après la libération de la ville, la première Junte du Comité de Libération fut constituée. Parmi les assesseurs se trouvait Alberto Marvelli : il n'était inscrit à aucun parti, n'avait pas été maquisard, mais tous reconnurent et apprécièrent le travail qu'il avait accompli en faveur des réfugiés. Il n'avait que vingt six ans, mais savait affronter les problèmes avec compétence et les situations difficiles avec courage. On lui confia la tâche la plus difficile : s'occuper de la commission pour le logement. On lui confia ensuite la tâche de la reconstruction, en tant que collaborateur de la section détachée du Génie civil. Il s'inscrivit ensuite au parti politique de la Démocratie chrétienne, ressentant et vivant son engagement politique comme un service à la collectivité : l'activité politique pouvait et devait devenir l'expression la plus élevée de la foi vécue. En 1945, son Évêque l'appela à diriger les Diplômés catholiques. Il ouvrit ensuite une Université populaire et une soupe populaire, priant avec les pauvres et étant attentif à leurs nécessités. Son activité en faveur de tous fut inlassable : il compta au nombre des fondateurs des ACLI (Association Chrétienne Lavoratori [travailleurs] Italiens) et créa également une coopérative de travailleurs du bâtiment. L'intimité avec Jésus Eucharistie lui donnait la force d'entreprendre un travail de rédemption et de libération capable d'humaniser la face de la terre. Le soir du 5 octobre 1946, à l'âge de vingt huit ans, se rendant à une réunion électorale en bicyclette, il fut renversé par un camion militaire et mourut quelques heures plus tard.

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