20 x 16 cm (2015)
          | 
        
        Né à
        Assise, François vit d'abord une jeunesse folle. Participant
        à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait
        prisonnier. Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend
        une voix lui dire : " Pourquoi sers-tu le serviteur et
        non le maître ?" C'est pour lui le début
        d'une nouvelle existence. Rentrée à Assise, "le
        roi de la jeunesse" se tourne vers les pauvres et les lépreux.
        Il a vingt quatre ans. Dans la chapelle de Saint-Damien, il entend
        le grand crucifix lui dire : " Répare ma maison
        qui, tu le vois, tombe en ruines." Le voilà transformé
        en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense
        l'argent de son père qui l'assigne devant l'évêque.
        Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant
        qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux Cieux. Un
        matin, il entend l'Evangile de l'envoi en mission des disciples.
        L'appliquant à la lettre, il parcourt la campagne, pieds
        nus et une corde pour ceinture, en annonçant : "Que
        le Seigneur vous donne sa paix." Des compagnons lui
        viennent et il leur rédige une Règle faite de passages
        d'Evangile. Quand ils seront douze, ils iront à Rome la
        faire approuver par le Pape Innocent III. Parallèlement,
        Claire Favarone devient la première clarisse. Pour les
        laïcs, il fonde un troisième Ordre, appelé
        aujourd'hui "la Fraternité séculière."
        Il envoie ses frères de par le monde et lui-même
        rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre
        entre chrétiens et musulmans. A son retour, il trouve
        l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige
        une nouvelle Règle et se retire, épuisé,
        sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates
        du Christ en croix. Il connaît ainsi dans son coeur l'infini
        de l'amour du Christ donnant sa vie pour les hommes. En 1226,
        au milieu de très grandes souffrances, il compose son
        "Cantique des Cantiques" et le 3 octobre, "nu,
        sur la terre nue", il accueille "notre soeur la mort
        corporelle." | 
       
      |