19 octobre

(6 références)

 

St prophète Joël (IVème siècle av J.C.)

icône contemporaine

Joël est l'un des douze "petits prophètes" de l'Ancien Testament. On ne sait rien de sa vie sinon qu'il devait exercer des fonctions liturgiques au Temple. Il est surtout le prophète de l'effusion de l'Esprit, de la Pentecôte et aussi de la pénitence. Il prophétisa dans le Royaume de Juda et surtout à Jérusalem. Par delà les menaces pour exhorter son peuple au vrai repentir, il nous fait entrevoir le retour de la faveur divine qui répandra l'Esprit-Saint sur toute chose : "Il arrivera après cela que je répandrai mon Esprit sur toute chair." (Joël 3.1)

Ste Cléopâtre (+319)

icône contemporaine

Veuve palestinienne, elle recueillit le corps de St Varus après son martyre. On dit que son fils mourut le jour de la dédicace de l'église au saint et que ce dernier lui apparut pour la réconforter. Consacrée au service des familles de martyrs, elle fut exécutée à son tour.

 

Ste Frideswide (+720)

icône contemporaine

Fille du roi de Mercie Dida d'Eynsham, elle fonda avec son aide, un monastère double, l’un d’hommes, l’autre de femmes, à Oxford en Angleterre, et elle en fut la première abbesse. Elle est la patronne céleste de l'Université.

 



Ste Laure de Cordoue (+864)

icône contemporaine

Veuve après six ans de mariage, elle choisit de devenir moniale, elle serait rentrée au monastère de Cuteclara. Elle en devient abbesse et le gouverne pendant neuf ans. Avec l'arrivée des Maures en Espagne, les peuples chrétiens eurent à souffrir de cruelles persécutions, spécialement à Cordoue.

Ste Laure en fut l'une des victimes. Dénoncée comme chrétienne devant l'émir, elle refusa d'embrasser l'Islam. Frappée longuement de verges elle fut enfin plongée dans une chaudière de poix brûlante ou de plomb fondu.

Un vieil auteur nous assure que durant trois heures, elle y chanta les louanges de Dieu.

St Philip Howard (1557-1595)

vitrail contemporain

Né à Londres, il était le premier fils de Thomas Howard, 4e duc de Norfolk, et le seul enfant de Lady Mary FitzAlan, fille d'Henry FitzAlan, douzième comte d'Arundel. À quatorze ans, on lui fit épouser sa belle-sœur, Anne Dacre. Il menait une vie dissolue à la cour de la reine Elizabeth., mais en 1581, il assista au procès contre St Edmond Campion, St Ralph Sherwin et d'autres à la Tour de Londres et en fut si impressionné que sa conversion fut immédiate. Il renonça à son passé frivole et se réconcilia avec sa femme. Howard, comme d'autres membres de sa famille, était resté fidèle au catholicisme après l'arrivée au pouvoir de la reine Élisabeth. Ils essayèrent parfois de quitter l'Angleterre sans permission royale. Il essaya à son tour, mais trahi par un domestique, il fut arrêté au large de Littlehampton. Il fut jeté dans les geôles de la Tour de Londres le 25 avril 1585. Quoique l'accusation de haute trahison ne fût jamais étayée, il passa dix années dans la Tour, jusqu'à sa mort de dysenterie. La reine Élisabeth ne signa jamais son décret d'exécution, mais Philip était laissé dans le doute, n'ayant pour toute compagnie qu'un chien qui servait à porter des messages avec d'autres détenus, notamment le prêtre Robert Southwell. Bien que ces deux hommes célèbres n'aient jamais pu se rencontrer, le chien de Philip leur permit de devenir amis et de se soutenir moralement l'un l'autre. Agonisant, il en appela à la pitié de la reine pour lui permettre de voir une dernière fois sa femme et son fils, né après son emprisonnement. La souveraine répondit que s’« il daignait, fût-ce une fois, assister à l'office protestant, non seulement il pourrait revoir sa femme et ses enfants, mais il serait rétabli dans ses titres et propriétés avec toute sles marques de ma faveur royale ». À cela, Philip aurait répondu : « Dites à Sa Majesté que si ma religion est cause de mes tourments, je regrette de n'avoir qu'une seule vie à perdre ». Il fut maintenu dans la Tour, sans jamais revoir sa femme ni son fils, et mourut dans la solitude de son cachot, le dimanche 19 octobre 1595.

Bse Agnès de Langeac (1602-1634)

Agnès naquit au Puy-en-Velay. À l'âge de sept ans, Agnès, tandis qu'elle priait à la cathédrale, décida de se donner tout entière à la Sainte Vierge. Peu de temps après, elle fera vœu de virginité auprès de Notre-Dame-du-Puy. Dès l'âge de huit ans, constatant sa profonde piété, Agnès sera autorisée à communier, ce qui est exceptionnel à cet âge à cette époque. Elle prie longuement aussi. Agnès avait l'habitude de faire l'aumône à tous les indigents qu'elle croisait dans les rues du Puy, petite fille, elle leur donnait souvent son goûter. Elle sera aussi active auprès de ses amies qu'elle réunira adolescente, pour étudier les enseignements de l'Eglise et prier ensemble. Elle mettra également un soin particulier, dans ses œuvres de charité, pour venir en aide aux femmes enceintes. Depuis le XIIIème siècle, les frères prêcheurs étaient installés au Puy. Comme l'église de leur couvent était proche de la maison d'Agnès, elle y allait fréquemment prier et rencontrer des frères. L'un d'eux devint son directeur spirituel et la reçut dans le Tiers Ordre Dominicain en 1621. En 1623, désireuse de rejoindre la vie religieuse, elle quitta le Puy pour aller au monastère nouvellement créé à Langeac, sous le vocable de Ste Catherine de Sienne. Elle y fit profession en 1625. D'abord dévolue aux tâches ancillaires vue sa condition sociale, elle est rapidement promue prieure et assume ses responsabilités avec bienveillance et amour de ses sœurs. Par ses prières et ses conseils, elle guida Jean-Jacques Olier vers la fondation des premiers Séminaires de Saint-Sulpice.

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