10 novembre

(10 références)

 

St patriarche Noé

 

C'est à lui, seul juste restant sur la surface de la terre, que Dieu ordonna de construire une arche avant de provoquer le déluge qui recouvrirait toute la suface de la terre. Outre sa famille, des couples de chaque espèce d'animaux devaient aussi entrer dans l'arche pour pouvoir ensuite repeupler la terre. (Gn 6-9)

St Anianos (1er siècle)

icône copte contemporaine

La tradition rapporte qu’à l’entrée de Marc dans Alexandrie, sa chaussure se rompit. Il s’adressa à un modeste savetier du nom d’Anianos ou Anien, lequel se blessa à la main en faisant la réparation, mais aussitôt St Marc le guérit. Anianos, plein d’admiration pour la puissance miraculeuse de ce médecin, le pria d’être son hôte. Il se convertit au vrai Dieu, lui et toute sa famille. C’est ce même Anianos qui, après la mort de St Marc, sera son premier successeur et dont le corps sera aussi transporté à Venise avec le sien.

St Léon le Grand (+461)

fresque contemporaine

Il devint Pape à une époque troublée. C'était la lente agonie de l'empire romain sous les coups des invasions des Francs, des Wisigoths, des Vandales, des Huns, des Burgondes. Pour l'Eglise, c'est le risque d'éclatement en de nombreuses hérésies. En particulier les monophysites qui acceptaient la divinité du Christ mais refusaient qu'il soit vraiment homme et les nestoriens qui acceptaient que Jésus soit vrai homme, mais pas vraiment le Verbe de Dieu. Il apporta son soutien à Flavien, le patriarche de Constantinople par une lettre dogmatique " le tome à Flavien ", qui sera la base de la définition du concile christologique de Chalcédoine (451) quelques années plus tard : Le Christ Jésus réunit en sa seule personne toute la nature divine et toute la nature humaine. En 452, il sauve Rome des hordes d'Attila, mais ne peut empêcher le sac de la ville par les Vandales en 455. Dans cet Occident démoralisé, il reste le seul et vrai recours moral.

St Juste de Rochester (+vers 630)

 

Il fut envoyé par le Pape St Grégoire, avec St Augustin de Cantorbéry et plusieurs autres, pour prêcher l'Evangile aux Anglo-Saxons. Il devint le premier évêque de Rochester en 604, mais fut forcé de fuir en Gaule en 616 après la mort du roi Æthelberht de Kent. Il fut réintégré dans son diocèse l'année suivante, et devint le quatrième archevêque de Cantorbéry en 624. À la fin de son office, il supervisa l'envoi de missionnaires en Northumbrie.

St Gobrien de Vannes (660-725)

statue, XVIe

Il passa une grande partie de sa jeunesse dans le monastère de Saint-Gildas-de-Rhuys. Quand il quitta Saint-Gildas pour revenir à Vannes, il fut ordonné prêtre et attaché au service de la cathédrale. A la mort de l'évêque, il fut élu pour lui succéder. Pendant dix-sept années, il gagna l'affection de son clergé et de ses diocésains. Saint guérisseur, il accomplit des miracles. Il a guéri de nombreux malades atteints du « mal des ardents » ou « feu sacré ». A la fin de sa vie, il se retira dans un ermitage près de Josselin, ou son corps fut déposé dans la chapelle Saint-Gobien de Saint-Servan. Selon la tradition, il fallait déposer une poignée de clous sur le tombeau dans la chapelle, et lorsque qu'ils étaient rouillés, le malade était guéri.

 St Arsène de Pecs (+1266) (CJ : 28 octobre)

fresque serbe (XIVe)

Né à Srem en Serbie, il se rendit auprès de St Sava au monastère de Jitcha. Lors de l'invasion hongroise, St Sava l'envoya dans un lieu plus sûr, au sud du pays et quelques années plus tard le désigna pour être son successeur sur le trône archiépiscopal. St Arsène dirigera l'Eglise avec sagesse durant trente années puis s'endormit dans la paix du Seigneur.

 


 St Job de Potchaiev (+1651) (CJ : 28 octobre)

icône contemporaine

Dès l'âge de neuf ans, il entre au monastère de Pokutcha en Galicie, puis dans celui de Ugornitska dans les Carpathes. Pour protéger les fidèles orthodoxes du prosélytisme des jésuites et des polonais, le prince d'Ostrog lui fait édifier le monastère de l'Exaltation de la Sainte Croix à Duben dont il fut l'higoumène durant vingt-deux ans. Mais désireux de mener la vie d'un simple moine, il sera admis à la laure de Potchaiev, en Volhynie, célèbre par le pèlerinage à la Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône de Potchaiev. Il fut très vite choisi comme higoumène mais, à la fin de sa vie, il reçut le saint habit angélique et, reclus, il s'endormit dans le Seigneur.

 


 St Dimitry de Rostov (+1709) (CJ : 28 octobre)

icône contemporaine

Né à Kiev en Ukraine, il s'installa à la laure des Grottes de Kiev et consacra vingt-cinq ans de sa vie à reconstituer les ouvrages spirituels orthodoxes. Il devint vite célèbre par la vie des saints qu'il rédige, mais le patriarche le trouvait trop " romain ". Nommé métropolite de Sibérie en 1701, il revient à Moscou quand le tsar Pierre le Grand commua son exil. Il n'y avait pas, dans ces lointaines régions, de bibliothèques pour ce chercheur. Nommé métropolite à Rostov-sur-le-Don, il trouva un diocèse dont le clergé avait grand besoin de réforme. Ce qu'il fit avec douceur et bonté. Il continuait ses écrits jusqu'au jour où on le trouva mort un matin, en prière à genoux au bord de son lit.

 


St Arsène de Cappadoce (1840-1924) (CJ : 28 octobre)

icône contemporaine

Né en 1840 dans la Cappadoce qui, malgré l'oppression turque, conservait alors toute sa vitalité chrétienne, il se fit moine à l'issue de ses études. Là il donna l'exemple de la dignité chrétienne et de sa bonté aussi bien envers les Grecs qu'envers les Turcs. Quand on vantait trop ses vertus, il les dissimulait par des excentricités ou des colères simulées. Il vivait très pauvrement et le plus souvent reclus pour rester en contemplation. Quand vint le jour de l'expulsion des Grecs d'Asie Mineure, le 14 août 1924, il se mit à la tête des habitants de la région, organisant, dans la paix, leur départ. Il ne vécut que quarante jours après son arrivée sur la terre grecque. Il est enterré au couvent de Sourôti, près de Thessalonique.

Bse Odette Prevost (1932-1995)

Vis le jour d’aujourd’hui : Dieu te le donne, il est à toi, vis-le en lui. Le jour de demain est à Dieu,
il ne t’appartient pas. Ne porte pas sur demain
Le souci d’aujourd’hui.

Demain est à Dieu : remets-le lui. Le moment présent est une frêle passerelle : si tu le charges des regrets d’hier, de l’inquiétude de demain,
La passerelle cède et tu perds pied.

Le passé ? Dieu le pardonne. L’avenir ? Dieu le donne. Vis le jour d’aujourd’hui
en communion avec Lui.

Née à Oger ( Marne) le 17 juillet 1932, Odette est institutrice à l’école Sainte-Thérèse à Avize quand, en 1953, elle choisit d’entrer chez les Petites Sœurs du Sacré-Cœur (du Père de Foucauld ). Elle passe plusieurs années au Maroc et en Algérie où elle travaille à l’amélioration de la vie de la femme par l’alphabétisation, l’éducation, les échanges amicaux. Elle sait vivre très proche des gens de son quartier pauvre, dans le respect, l’amitié, dans les petites choses de la vie, des services demandés et des services rendus. En Algérie, elle participe aux échanges spirituels entre Chrétiens et Musulmans, rencontre les moines de Tibhirine dans le cadre de ces échanges. Sa connaissance de la langue arabe lui permet d’assurer la revue de presse du diocèse d’Alger. Quand la vie des religieuses est menacée, bien que consciente du danger, elle choisit ainsi que ses compagnes de rester aux côtés de ses amis musulmans et chrétiens. Le 10 novembre 1995, se rendant à la messe avec une de ses compagnes, elle est abattue près de chez elle par un inconnu et sa compagne est grièvement blessée. Le 7 Mai 2000, à Rome, elle est reconnue martyre.

jour précédent jour suivant