18 janvier

(4 références)

 

Ouverture de la Semaine de Prière pour l'Unité

Thème de cette année 2026 :

« Il y a un seul corps et un seul Esprit,
de même que votre vocation
vous a appelés
à une seule espérance »
(Éphésiens 4,4)

 


Cette année, les prières et réflexions pour la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens ont été
préparées par les fidèles de l’Église apostolique arménienne, avec leurs frères et sœurs de l’Église
catholique et des Églises évangéliques arméniennes. Ces textes ont été élaborés, rédigés et soumis à la
discussion lors de la rencontre qui s’est tenue au siège spirituel et administratif historique de l’Église
apostolique arménienne, le Siège mère de Sainte-Etchmiadzine en Arménie, durant les journées
inspirantes de la bénédiction du Muron (Saint Chrême) et de la reconsécration de la Cathédrale mère,
les 28 et 29 septembre 2024, après d’importants travaux de rénovation qui se sont étalés sur dix ans.
Cette commémoration a offert au peuple arménien et aux membres du groupe de rédaction une
occasion unique de réfléchir à la foi chrétienne que nous partageons, qui demeure vivante et fructueuse
dans nos églises aujourd’hui, et de la célébrer. Ce matériel s’appuie sur des prières et des suppliques
traditionnelles séculaires en usage parmi le peuple arménien, ainsi que sur des hymnes composées dans
d’anciens monastères et églises d’Arménie, dont certains remontent au IVe siècle. La Semaine de prière
pour l’unité des chrétiens 2026 nous invite à puiser dans cet héritage chrétien commun et à approfondir
notre fraternité en Christ, qui unit les chrétiens du monde entier.

 Ste Priscille (1er siècle)

icône contemporaine

 

Femme de Manius Acilius Glabrio, elle était la mère du sénateur Pudens. Selon la tradition, elle accueillit St Pierre qui établit son quartier général dans sa villa romaine, à prximité des actuelles catacombes de Priscille.

 

 St Athanase d'Alexandrie (295-375)

icône grecque contemporaine

 

St Athanase fut le grand défenseur de l'Orthodoxie face à l'hérésie arienne, qui niait la divinité du Christ. Alors qu'il n'était encore que le secretaire de l'évêque Alexandre, il participa activement au concile de Nicée en contribuant à la condamnation d'Arius, et à la formulation des dogmes de l'Incarnation et de la Trinité. Devenu lui-même évêque d'Alexandrie (328), il sera en butte à la persécution de la part des ariens résistants et du pouvoir impérial qui aurait souhaité plus de souplesse, pour mettre tout le monde d'accord... Sur les quarante cinq ans de que dura son épiscopat, il en passa dix sept en exil.

 

 St Cyrille d'Alexandrie (380-444)

icône contemporaine

 

Cette fois c'est contre l'hérésie nestorienne que lutta cet autre grand évêque d'Alexandrie. Les partisans de Nestorius niant la véritable Incarnation du Christ, et refusant donc le titre de "Mère de Dieu" à la Vierge Marie.

St Cyrille fut ainsi l'âme du Concile d'Ephèse (431).

 

 

 St Del (+ 625)

 

Frère aîné de St Gall, il voit le jour en Irlande et devient très jeune un disciple de St Colomban. Il accompagne ensuite ce dernier en Est-Anglie, puis en France, et passe plus de vingt ans à l’abbaye de Luxeuil (Haute-Saône). En 610, les troubles qui agitent la famille royale le forcent à quitter le monastère. Il erre pendant quelque temps dans la région et s’arrête finalement dans la région de Lure, sur un domaine où se trouve une chapelle consacrée à St Martin. Grâce à la générosité de la propriétaire du terrain, veuve du seigneur Werfaire, St Del y fonde un nouveau monastère (la future abbaye de Lure), dont il devient l’abbé. Lorsque la communauté devient assez importante, elle est placée sous la Règle de St Colomban. Vers la fin de sa vie, Del abandonne la charge de son abbaye à son disciple Colombin et se retire dans la solitude.

St Del était d'une extraordinaire gaieté : "C'est parce que le Dieu que je possède, personne ne pourra me le ravir."

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