4 février

(4 références)

 

 

  Ste Véronique (ou Bérénice) (Ier siècle)

icône contemporaine

Véronique est cette femme qui, d'après la tradition occidentale, essuyant le visage du Christ sur le chemin du calvaire, a vu les traits du Seigneur s'imprimer miraculeusement sur le linge dont elle s'était servi.

 

  St Isidore de Peluse (+449)

icône contemporaine

Apparenté à St Cyrille d'Alexandrie, il reçut une excellente éducation, profane et sacrée, dans la célèbre école théologique de cette ville. Mais il préférait la science de Dieu. De la solitude où il s'était retiré dans l'Est du Delta du Nil, à Peluse, il dispensa son enseignement par l'innombrables lettres qui nous sont d'ailleurs parvenues. Certaines d'entre elles nous révèlent sa miséricorde. C'est ainsi qu'il recommande à son parent, St Cyrille d'Alexandrie, de ne pas accabler le patriarche d'Antioche qui avait soutenu Nestorius et que le concile d'Ephèse venait de condamner.

  St Nicolas Studite (+868)

icône contemporaine

Moine du monastère des Acémètes à Constantinople, sa communauté du Stoudion fut exilée durant la persécution iconoclaste. St Nicolas et St Théodore continuaient de soutenir la foi de l'orthodoxie. L'empereur, l'apprenant, les fit arrêter tous deux, flageller, puis incarcérer. A la mort de Léon V, ils furent libérés et revinrent dans un monastère près de Constantinople. Neuf ans après, la persécution reprit et toucha une fois de plus St Nicolas. Enfermé comme un prisonnier au Studion, il subit de nombreuses vexations. Libéré au retour de la paix et du rétablissement du culte des Saintes Images, il refusa de devenir higoumène du monastère pour mieux se préparer à l'éternel repos.

  Ste Jeanne de France (1463-1505)

Ste Jeanne de Valois, fille du roi Louis XI, vint au monde toute laide et contrefaite, mais, en revanche, le Ciel révéla en elle, dès ses plus tendres années, une âme d'élite. Elle avait cinq ans lorsque la Mère de Dieu daigna lui apprendre qu'elle était appelée à fonder en Son honneur un Ordre dont le but principal serait l'imitation de Ses vertus. Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l'avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d'épreuves pour elle, le roi Louis XI étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut, à la demande du mari, déclaré nul par le Souverain Pontife: "Que Dieu soit glorifié, dit alors la Sainte, mes chaînes sont brisées; c'est Lui qui l'a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l'ai fait jusqu'ici." Ses adieux au prince furent touchants: "Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts ; désormais, ma vie se passera à prier pour vous et pour la France." Dès lors la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Les revenus du duché de Berry qui lui avaient été assignés pour son entretien par le roi Louis, étaient largement employés par elle à nourrir les pauvres, à soulager les malades et à bâtir des monastères. Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son coeur. Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la Sainte Vierge, l'Ordre des Annonciades. Une clarté extraordinaire parut pendant plus d'une heure dans sa chambre, au moment de sa mort.

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