24 décembre

(6 références)

 

Ste Noémie

icône contemporaine

Noémie est dans la Bible, une femme de la tribu de Benjamin, plus précisément la femme d'Elimélek et la belle-mère de Ruth, qui se remaria avec Booz pour devenir l'arrière-grand-mère du roi David (Livre de Ruth, 1-4). A la mort d'Elimélek, son mari, elle se rendit au pays de Moab avec ses deux fils qui y prirent femmes. L'une se nommait Orpa et l'autre Ruth. Ils demeurèrent là une dizaine d'années. Puis ses fils moururent tous deux aussi, et Noémi resta seule. Alors elle se disposa à revenir des Champs de Moab, car elle avait appris que Dieu avait visité son peuple pour lui donner du pain. C'est ainsi que Noémi revint, ayant avec elle sa belle-fille Ruth, la Moabite, qui avait choisit de l'accompagner en quittant son pays.

Ste Eugénie (IIIème siècle)

icône contemporaine

Fille d'un gouverneur, elle se promène avec deux de ses valets lorsqu'elle entend une prédication et des chants qui la ravissent. Elle décide alors de rejoindre les chanteurs, qui sont des moines, et de mener leur vie. Pour cela, elle se fait couper les cheveux, revêt des habits d'homme et prend le nom d'Eugène. Elle acquiert une grande renommée au sein du monastère, notamment par son pouvoir de guérir les malades. Apprenant cela, une femme nommée Mélanthia, gravement malade, la fait venir chez elle. Eugènie la guérit, mais Mélanthia, persuadée d'avoir un homme en face d'elle, souhaite la récompenser en lui offrant ses charmes. Bien entendu Eugénie refuse, et la dame, humiliée, la fait traîner devant le tribunal en l'accusant d'avoir voulu la violer. Près d'être jetée aux lions, en présence du gouverneur Philippe qui est son père, Eugénie décide de révéler la vérité : elle déchire sa tunique, montrant à la foule un sein qui n'a rien de masculin. Son père la reconnaît, et l'affaire s'arrête là. Mais l'empereur Valérien a repris les persécutions contre les chrétiens. Eugénie est à nouveau arrêtée et condamnée à mort. Comme beaucoup d'autres saints, elle va subir sans dommages diverses épreuves telles que le bûcher ou l'immersion avec un gros bloc de pierre attaché à ses pieds. En désespoir de cause, on décide de lui trancher la tête.

Ste Adèle (+735)

icône d'élève

 

 

Fille de St Dagobert II et de la princesse Mathilde, elle fut mariée à Alébric et eut un fils. Devenue veuve, elle fut sollicitée par de nombreux prétendants, mais préfèra prendre le voile. Elle devient alors disciple de St Boniface et fonda le monastère Palatiole (aujourd’hui Pfalzel), non loin de Trèves (Allemagne), dont elle devint l’abbesse, réputée et respectée. Elle est aussi la grand-mère de St Grégoire d’Utrecht.

Ste Irmine (VIIIème siècle)

icône contemporaine

 

 

Fille du roi Dagobert II et sœur de Ste Adèle. Vers l’âge de quinze ans, elle fut promise en mariage au comte Hermann. Ce dernier étant décédé avant la célébration des noces, elle fonda à Trèves le monastère d’Oeren, dont elle devint l’abbesse. Elle cèda aussi à St Willibrord un domaine sur lequel il fonda ce qui deviendra l’abbaye d’Echternach.

St Nikon le Sec (+1088) (CJ : 11 décembre)

icône russe, détail

Comme moine du monastère des Cavernes de Kiev, il fut emmené esclave par les Tatars. Il vécut trois ans en captivité : enchaîné, torturé et tourné en ridicule. Lorsque ses parents apportèrent l'argent pour payer la rançon à son maître, il refusa, disant : "Si le Seigneur avait voulu que je sois libre, Il ne m'aurait pas livré aux mains de ces gens sans loi.'' Un jour, il annonça à son maître que le Christ le libérerait dans les trois jours. Le Tatar pensait que cela signifiait que son esclave allait s'échapper, alors il lui trancha les tendons sous le genoux. Cependant, le troisième jour, Nikon était en effet instantanément transporté à Kiev par une main invisible. Après une certaine durée, le Tartar vint à Kiev et reconnu Nikon, son ancien esclave. Il se repentit et fut baptisé. L'ancien maître devint le serviteur et le disciple de son ancien esclave. Nikon fut appelé "le Sec" à cause de la grande austérité de son jeûne corporel, et il fut un grand visionnaire et thaumaturge. Il entra en paix dans le repos du Seigneur le 11 décembre 1101.

St Charbel Makhlouf (1828-1898)

20,5 x 16 cm (2005)

Saint très populaire au Liban, sa vie fut très simple, toute donnée à Dieu. D'abord moine au monastère Saint-Maron d'Innaya, il reçut l'autorisation de se retirer dans un ermitage ou il termina sa vie. Sa vie est si perdue en Dieu qu'il fait des miracles sans s'en rendre compte : comme ce soir où par distraction il verse de l'eau dans sa lampe à huile, et s'en éclaire toute la nuit... Dès sa mort, son tombeau devint un lieu de pélerinage et de très nombreuses guérisons.

 

 

Très beau film sur la vie de St Charbel

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