15 septembre

(6 références)

 

  N.D. des Douleurs

M.D. d'Akhtyr, icône contemporaine

Au pied de la Croix de son fils agonisant, la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie connut le glaive de douleurs que lui avait annoncé le vieillard Siméon dans le Temple au jour de la Présentation de Jésus.

 St Valérien (IIème siècle)

icône contemporaine

Martyr à Tournus en Bourgogne. Il avait été arrêté lors de la persécution qui décima l'Eglise de Lyon au temps de l'évêque St Pothin. Il réussit à s'enfuir et s'installa à Tournus où se trouvaient de grands entrepôts marchands. Il s'y bâtit une simple cabane et rencontrait tous ces gens venant de contrées lointaines pour le négoce. Il leur parlait de Jésus-Christ. Découvert, il est à nouveau arrêté et amené devant le juge qui avait condamné les martyrs de Lyon et qui était alors à Tournus. Torturé par des ongles de fer, St Valérien fut ensuite décapité.

 

 St Epvre (+507)

De son enfance édifiante, au sein d'une famille chrétienne, nous pouvons retenir ce souci qu'il eut de racheter son nom (qui signifiait "sanglier") par une exquise bonté de cœur, par une constante charité à l'égard des malheureux. C'est ainsi qu'on le voit un jour rentrer de l'école à demi-nu, pour s'être dévêtu en faveur d'un mendiant... Avocat très doué et juste, il abandonna sa profession pour devenir prêtre et fut élu au siège épiscopal de Toul, en France, qu'il occupa pendant sept ans. L'évêque de Toul mourut en 507. A la mort de St Ours, voilà que le clergé et les fidèles de Toul réclament pour successeur ce jeune champenois... Sa compassion innée put s'exercer à loisir pour réparer les ruines et les misères qu'avait accumulées en Lorraine le passage des Huns, un demi-siècle auparavant... il entreprit une campagne pour extirper les vestiges d'un paganisme toujours vivace...

 Bx Roland de Médicis (+1386)

En 1386, dans le nord de l’Italie, des chasseurs découvrent un pauvre hère, plus cadavre que vivant, vêtu d’une vieille peau de bique, de coquillages et de feuillage, mourant de faim… C’était Roland de Médicis qui, trente ans auparavant, avait fait le vœu de se retirer dans la forêt pour vivre dans le plus complet dénuement. Se nourrissant d’herbes et de fruits sauvages. Il passait des heures à méditer, debout sur une seule jambe. Il raconta qu’il voyait la face de Jésus dans le soleil pendant ses prières. La princesse Pallavicini, avertie de la découverte de cet étrange ermite, députa auprès de lui son confesseur, un carme de Crémone qui le confessa deux heures durant et déclara en sortant qu’il « était pur de tout péché, même par omission » après tant d’années d’errance et de vie solitaire. On prit soin de lui. On lui fit boire un bouillon de poule qui prolongea sa vie de 26 jours, mais il mourut le 15 septembre en voyant arriver saint Michel avec des anges pour le conduire au paradis.

 St Syméon de Thessalonique (+1430)

icône contemporaine

Il vécut cette période difficile où la Macédoine se préparait à sortir de l'occupation latine qui durait depuis deux cents dix ans pour tomber sous le joug, plus lourd encore, des Turcs pendant cinq siècles. Tous les habitants qu'ils soient orthodoxes, latins ou juifs, le considéraient comme un père. Il s'illustra aussi par son activité liturgique, composant de nombreux hymnes et rédigeant un vaste commentaire spirituel de tous les symboles des rites de la vie ecclésiastique. Son culte ne s'interrompit jamais et a été reconnu officiellement en 1981.

 

 Ste Catherine de Gênes (1477-1510)

portrait

Fille d'une noble famille de Gênes, Catherine Fieschi aspire dès son enfance à se consacrer à Dieu. Mais sa noble famille ne l'entend pas de cette oreille, car, à cette époque, le mariage d'une fille est chose importante pour les stratégies familiales. A seize ans, la jeune fille qui voulait entrer au couvent doit épouser un homme violent et mécréant, mais dont l'alliance est souhaitable pour la famille Fieschi. Désemparée, elle se livre aux frivolités de la vie mondaine. Mais elle n'y gagne que tristesse et amertume. Subitement à vingt six ans, elle change de vie. Une vision du Christ crucifié lui fait mesurer l'inanité de sa conduite. Dès lors le feu de l'amour de Dieu la brûle continuellement. Elle vit tout d'abord une vie de pénitence et de dures austérités afin d'expier ses fautes passées, puis dépassant le souvenir de ses fautes, elle vit dans l'union à Dieu, au milieu d'extases et de phénomènes mystiques. D'un même mouvement, elle convertit son mari, qui mourra tertiaire franciscain, lui le mécréant et le violent. Elle visite les malades, soigne les lépreux et les pestiférés. On lui attribue des écrits qui témoignent de ses expériences mystiques. Mais il faut rendre à la vérité qu'elle n'en est pas l'auteur.

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