22 juin

(5 références)

 

St Alban (+304)

 icône contemporaine

Son biographe, Bède le Vénérable, dit de lui qu'il était un païen charitable qui avait recueilli chez lui à Verulanium, un prêtre chrétien poursuivi par la police. Celui-ci le convertit et le baptisa. Quand les policiers arrivèrent, ils arrêtèrent St Alban qui, pour sauver le prêtre, avait revêtu son uniforme religieux. Il fut mis à mort à sa place.

Les Anglais voient en lui leur premier martyr.

 

 


Sts Zénon et Zénas (+304)

St Zénon était un homme riche qui libéra ses esclaves et donna ses biens aux pauvres. St Zénas, l'un d'entre eux, demeura avec lui comme serviteur libre et ils menaient une vie pieuse. Zénon alla voir le gouverneur pour lui demander d'abandonner l'idolaterie et d'accepter le Christ. Il fut emprisonné et Zénas demanda à rester avec lui. Ils furent torturés et martyrisés sous Dioclétien.

 


St Paulin de Nole (+431)

icône : 20 x 15 cm, (1999)

Issu d'une des plus nobles et plus puissantes familles romaines, Meropius Anicius Paulinus était à vingt-cinq ans gouverneur de la province de Campanie. Il avait environ trente ans quand il épousa une chrétienne espagnole nommée Teresa. Un fils leur naquit qui mourut au bout de huit jours. Paulin se mit alors à approfondir le christianisme qui, peut-être, pensait-il, remédierait à son affreux chagrin. Il reçut le baptême en 390, le sacerdoce en 394. Ils étaient entrés, sa femme et lui, dans la voie des conseils évangéliques. Ils vendirent au profit des malheureux leurs immenses propriétés d'Espagne, de Gaule et d'Italie, ne gardant que celles qu'ils avaient à Nole, près du tombeau de St Félix. C'est là qu'en 394, ils se retirèrent pour le reste de leur vie. Ils élevèrent à St Félix une splendide basilique, flanquée d'une construction dont le bas servait d'hospice aux pèlerins et à l'étage de couvent à Paulin et à ses disciples. Toutes les cellules donnaient sur le maître-autel de l'église; on se relevait la nuit pour chanter matines. On jeûnait souvent. Le maître continuait d'écrire et cultivait un jardin. Tereesa dirigeait la maison. En 409, Paulin se laissa nommer évêque de Nole. Avec un tranquille héroïsme, il défendit son petit troupeau contre les Goths pillards et tueurs qu'Alaric avait laissés dans le pays après le sac de Rome (410). C'était un homme de coeur, affectueux et fidèle. Il eut de nombreux amis dont St Martin, St Ambroise, St Augustin, St Sulpice Sévère, l'empereur Théodose et le pape Anastase. Il leur adressait des lettres charmantes et des vers. Prudence et lui sont les derniers en date des poètes latins.

St John Fisher (1469-1535)

icône contemporaine

St John Fisher est un religieux catholique et théologien anglais. Chancelier de l'université de Cambridge en 1504, il devient évêque de Rochester la même année. Très habile dans la controverse et les questions théologiques, il défend avec zèle le catholicisme et s'oppose vivement au divorce du roi Henri VIII d'avec Catherine d'Aragon, et aux prétentions du roi à se proclamer chef de l'église d'Angleterre. À la différence des autres évêques du royaume, John Fisher refuse de prêter le serment de succession qui reconnait comme héritier légitime du trône la progéniture de Henry et d'Anne Boleyn (ils n'eurent qu'une fille, qui finit par devenir reine sous le nom d'Élisabeth Ire), et il est emprisonné à la Tour de Londres en 1534. L'année suivante le pape Paul III le crée cardinal, et Henri VIII réplique en le faisant décapiter dans le mois qui suit. Le 22 juin 1535, il est sorti de sa cellule pour être exécuté pour trahison. Il était si faible qu’il fallait le soutenir. Tenant son exemplaire du Nouveau Testament, Fisher monta sur l’échafaud et prononça ses dernières paroles : "Peuple chrétien, je suis venu ici pour mourir pour la foi de l’Église catholique du Christ... C’est pourquoi je désire que vous m’aidiez et que vous m’aidiez de vos prières, afin qu’au moment même où la mort frappe, et au moment même de ma mort, je ne défaille en aucun point de la foi. Et je prie, Dieu sauve le roi et le royaume".

St Thomas More (1478-1535)

icône contemporaine

Fils d'un haut magistrat londonien, il se distingue par son intelligence, sa bonne humeur et sa piété. Une apparente vocation religieuse le conduit à la Chartreuse de Londres, mais il n'est pas fait pour la solitude contemplative. Il est bâtit pour la vie active dans le monde. Très vite, il se révèle un des plus grands juristes et un des humanistes les plus cultivés de son temps. L'amitié d'Erasme et la publication de "L'Utopie" (une vision humoristique d'une république idéale) le placent au premier rang de la nouvelle culture et des aspirants à un renouveau religieux. Avec cela son réalisme, sa clairvoyance souriante le font reconnaître du roi Henri VIII d'Angleterre comme un magistrat exceptionnel. D'où sa promotion aux fonctions de Lord-chancelier du Royaume. Mais les années de rêve dans sa résidence de Chelsea, au milieu d'une nombreuse famille, débordante de gaieté, de ferveur et d'hospitalité, ne se prolongent pas longtemps. Ni sa lucide intégrité ni sa foi éclairée ne lui permettent de suivre Henri VIII dans le schisme où les errements conjugaux du roi allaient s'engager. Sir Thomas More, fidèle à la foi catholique, bien qu'ayant renoncé à ses hautes fonctions pour garder sa liberté de jugement, paiera de sa tête cette fidélité.

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