9 décembre

(5 références)

 

Fête de la Conception de la Mère de Dieu

icône : 25 x 18 cm, (2005)

L'Orient fête la Conception de Marie dans le sein d'Anne depuis les premiers siècles. Elle ne fut adoptée en Occident qu'à partir du Xème siècle, et elle prit une signification nouvelle à partir de 1854, avec la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception (voir le 8 décembre).

 

 

"En ce jour sont brisées les chaînes de la stérilité, car Dieu exauce la prière d'Anne et Joachim : il leur promet clairement la naissance inespérée de la divine enfant qui doit à son tour enfanter l'Infini dans la chair des mortels, celui même qui ordonne à l'Ange de lui crier : Réjouis-toi pleine de grâce, le Seigneur est avec toi." (tropaire)

Ste Anne, mère de Samuel

icône contemporaine

Ste Anne était mariée avec Elqana, mais elle était stérile. Elqana avait une autre épouse, Pennina, qui lui donna des enfants. Anne était très affligée, tant qu'elle vint au Temple prier dans les larmes que cesse sa honte et promettant de consacrer au Seigneur l'enfant qu'elle mettrait au monde. Elle conçut et donna naissance au prophète Samuel ("demandé à Dieu). (début du Livre de Samuel).


Ste Valérie (IIIème siècle)

icône contemporaine

Ste Valérie, fille du duc Léocadius qui habitait à Limoges sous Caligula, fut élevée dans la religion chrétienne. Elle avait fait voeu de chasteté pour se livrer à une vie contemplative et refusa d'épouser Julius Silianus. Celui-ci, fou de colère, la fit décapiter. La légende dit qu'elle aurait pris sa tête dans ses mains et l'aurait portée à l'autel où St Martial célébrait les mystères.

 

Ste Léocadie (+303)

icône contemporaine


Mise en demeure de renier sa foi, elle fut fouettée publiquement, dévêtue pour l'humilier comme une esclave, elle qui était de noble condition. Elle fut jetée ensuite, inanimée, dans un cachot jusqu'à en mourir. Nous connaissons, sous son vocable, une ancienne basilique reconstruite en son honneur en 618. De nombreux documents liturgiques lui donnent le titre de "confesseur du Christ" en particulier ''oracional visigoto" qui contient vingt-neuf prières à "l'illustre confesseur Léocadie".
Elle est la sainte patronne de Tolède de temps immémorial.

 

St Juan Diego (1474-1548)

Appelé "Cuauhtlatoatzin" (l'aigle qui parle), il est né à Mexico, et était un membre doué de la tribu des Chichimeca. On ne connait pas grand chose de sa vie avant sa conversion et son baptême à l'âge de cinquante ans par un des premiers prêtres franciscains arrivés au Mexique. Un très ancien document indigène écrit donne des indications sur sa vie et sur les apparitions. Le 9 décembre 1531, alors qu'il se rendait à la messe, la Vierge Marie lui apparut sur la colline Tepeyac, à l'extérieur de ce qui est maintenant la ville de Mexico. Elle lui demanda d'aller voir l'évêque et de de demander la construction d'un sanctuaire en ce lieu, promettant de donner des grâces à ceux qui l'y invoqueraient. L'évêque ne crut pas Juan Diego et demanda une preuve. Le 12 décembre, Juan Diego retourna à Tepeyac et, là, la Vierge lui dit de monter la colline et de récolter toutes les fleurs qu'il pouvait trouver. Bien que ce soit l'hiver, il trouva des roses que la Vierge plaça dans son manteau et elle lui dit d'aller les porter à l'évêque. Quand il ouvrit son manteau, les fleurs se répandir sur le sol et à la place resta une image de Notre-Dame, l'apparition de Tepeyac. Avec l'autorisation de l'évêque Juan Diego vecut en ermite dans une hutte près de la chapelle où l'image miraculeuse a été placée pour la vénération. Plus profondément que la grâce 'extérieure' reçue lors de l'apparition, Juan Diego reçut la grâce 'intérieure' de la révélation et à partir de ce moment dédia sa vie à la prière et à la pratique de l'amour et de la charité pour Dieu et pour les hommes.

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