4 août

(3 références)

 

  les 7 dormants d'Ephèse

fresque contemporaine

Il s'agit de sept soldats chrétiens qui servaient sous l'empereur Dèce et désertèrent pour ne pas sacrifier aux dieux. Arrivés près d'Ephèse, Izmir en Turquie actuelle, ils entrèrent dans une caverne pour se reposer, s'endormirent et ne se réveillèrent que deux cents ans plus tard. Ils étaient en pleine forme. Ils parcoururent le pays pour annoncer la résurrection de la chair et puis rentrèrent dans leur grotte où ils s'endormirent pour l'éternité.
Ils furent vénérés dès le VIème siècle tout autant par les chrétiens que par les musulmans. Une fête interreligieuse les unit d'ailleurs en Bretagne chaque année, à la fontaine des Sept Dormants, non loin de Lannion dans le Trégor

  St Euphrone de Tours (VIème siècle)

fresque contemporaine

Petit-fils de St Grégoire de Langres (d'Autun), il naît dans une famille gallo-romaine sénatoriale influente entre 503 et 504. Après avoir été sacré évêque de Tours en 556 (il en est le dix-huitième), il présida le concile de Tours en 567. Le roi Sigebert Ier traita avec beaucoup de respect et restitua au diocèse de Tours toutes les terres confisquées par son prédécesseur Caribert Ier. En 568 il se rend à Nantes pour y consacrer la nouvelle cathédrale. En 569, il accueillit à Poitiers la relique de la Sainte Croix, venue de Constantinople grâce aux efforts de Ste Radegonde et à l'intervention de Sigebert Ier. Il meurt septuagénaire en Août 573 (peut-être le 4) et repose dans l'église abbatiale de Saint-Martin de Tours.

  St Jean-Marie Vianney (1786-1859)

icône contemporaine

Jean-Marie Vianney a grandi en pleine période de troubles révolutionnaires, c'est à dire aussi de persécution religieuse. Ainsi, Jean-Marie recevra sa première communion dans la clandestinité. Le jeune campagnard, qui n'a jamais fréquenté l'école, voudrait devenir prêtre mais son père est réticent. A vingt ans, il commence ses premières études, mais il est si peu doué pour les études que le séminaire de Lyon, où il a fini par entrer, décide de le renvoyer. Il parvient quand même à se présenter à l'ordination sacerdotale à Grenoble. Après un premier ministère à Ecully, il est nommé curé dans une petite paroisse de deux cent trente habitants : Ars, à quarante km de Lyon. Il y restera jusqu'à sa mort. Sa bonté, la joie dont il rayonne, ses longues heures de prière devant le Saint-Sacrement, impressionnent peu à peu ses paroissiens. Pour écouter, réconforter et apaiser chacun, il reste jusqu'à seize ou dix huit heures par jour au confessionnal. Pendant les dernières années de sa vie, jusqu'à cent mille pélerins viendront chaque année pour entendre une parole de réconfort et de paix de la part de ce curé ignorant de tout, mais non pas du coeur des hommes ni de celui de Dieu. Complètement donné à sa tâche pastorale, épuisé, il aura ce mot vers la fin de sa vie : « Qu'il fait bon de mourir quand on a vécu sur la croix. ».

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