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Etapes de la peinture de N.D. de Vladimir (2004)

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Le dessin peut se faire directement sur la planche, mais il est aussi possible de le travailler préalablement sur papier.
Dans ce cas, on le transfère sur la planche poncée, en étalant du pigment au dos de la feuille (généralement de l’ocre rouge), et après l’avoir bien positionné sur la planche, en repassant tous les traits que l’on veut reproduire avec un crayon dur.
Il suffira de fixer le dessin obtenu avec un pinceau fin et un peu de pigment dilué. Il est conseillé ensuite de graver ce dessin avec une pointe fine, et de nettoyer la planche.
Il existe deux manières de poser l’or en feuille : la dorure « à l’eau », avec des feuilles « libres », et la dorure « à la mixtion », avec des feuilles « préencollées », c’est-à-dire, fixée à du papier très fin. La préparation de la surface à dorer est obligatoire dans le premier cas, avec plusieurs couches « d’assiette », ou « bol »,  diluée et mélangée avec un peu de colle. L’ « assiette » est le plus souvent de couleur ocre rouge pour donner une nuance plus chaude à l’or. Dans la pose « à la mixtion », on peut aussi passer une couche d’ocre rouge pour obtenir le même effet de chaleur, sans que cela soit obligatoire. Dans les deux cas, il faut soigneusement poncer la surface avant de la dorer.
Pour dorer une surface, on utilise toujours des feuilles d’or, jamais de la poudre. Lorsque la surface à dorer est prête, on pose les feuilles, suivant l’une ou l’autre des techniques. La pose « à l’eau » est plus délicate et nécessite un matériel approprié. Mais le résultat est plus solide et plus intéressant à travailler. La pose « à la mixtion » est beaucoup plus facile puisque l’or ne se collera que sur les parties recouvertes de ce vernis incolore.
L’étape suivante consiste à recouvrir chaque partie à peindre de sa couleur de base. Ces couleurs sont posées en « aplat », sans nuances, et en recouvrant le dessin. Ce sont les couleurs les plus foncées de l’icône : le volume sera rendu par un éclaircissement progressif comme nous allons le voir. Dans la peinture de l’icône, on part toujours du sombre pour aller vers le plus clair : des ténèbres à la lumière.
  Dessin  
  Pose de l'assiette  
  Dorure à la feuille  
  Couleurs de base  
On va maintenant refaire le dessin à l’aide d’un pinceau fin. On peut comprendre à cette étape l’intérêt d’avoir gravé préalablement celui-ci : il reste en effet visible à la lumière rasante, malgré la pose les couleurs de base.
Celles-ci vont commencer à donner du volume aux visages et aux vêtements de la Mère de Dieu, manteau (maphorion) et voile recouvrant les cheveux.
 Sur les visages, cette première lumière sera en ocre jaune, et sur les vêtements, on ajoute généralement un peu de blanc aux couleurs de base.
Il s’agit d’une autre façon de travailler les volumes de vêtements, ou de parties de vêtements. A l’origine ce sont des traits d’or en poudre que l’on pose au pinceau. Ce peut être comme ici de la peinture jaune, rappelant l’effet de l’or.
Le travail à l’assiste peut se faire aussi plus tard dans la progression de l’icône, puisque cet éclaircissement se fait en une seule fois.
On va maintenant poser une couche de couleur plus claire que la précédente sur une surface plus réduite.
Sur les visages, les différentes couches d’éclaircissement seront légèrement estompées, pour plus de douceur dans le modelé. Dans les vêtements, au contraire, les différentes couches restent tranchées.
  Reconstitution du dessin  
  Premières lumières  
  Travail à l'assiste  
  Deuxièmes lumières  
Icones thème pour JAlbum 5.1 Album mis à jour le nov. 12, 2005 - 12:25 AM